Le thème du calendrier de Carême de cette année 2020 est « Je récolte ce que je sème ». Il invite à réfléchir sur l’importance des semences dans l’agriculture et attire en particulier l’attention sur le danger de l’uniformisation. Durant cette semaine, je partage quelques méditations sur ce thème de la "semence" avec un groupe d'une dizaine de jeûneurs qui se retrouve chaque soir sur skype, en pleine crise du Coronavirus.
L'homme et la femme ont comme mission de « cultiver et garder » le jardin dans lequel Dieu les a placés. (Gen 2,15)
« Dès le matin, sème ton grain et jusqu’au soir n’arrête pas de travailler » ! (Quohelet 11) et "celui qui sème avec avarice récoltera petitement ; celui qui sème avec générosité récoltera abondamment. » (2 Cor 9,6).
Les paraboles de la semence qui grandit toute seule et de la moutarde (Marc 4,26-29).
Retourner à la source de la Parole de Dieu, dans les temps si particuliers dus à l’épidémie du Coronavirus, est un appel clair et puissant ! Dans ces temps si troublés nous avons besoin de nous ressourcer pour que notre âme ne meure pas de faim et de soif.
« Celui qui a semé dans les larmes, moissonne dans la joie ». Pourquoi le semeur du Psaume 126 pleure-t-il en semant ? Dans les Ecritures, les semailles symbolisent un temps d'épreuve. Le temps que nous vivons en est un. Mais il y a la promesse de la moisson.
Dans l’Ancien Testament, elle signifie la fin des temps quand Dieu rassemblera son peuple, quand toutes les nations le reconnaîtront, le serviront et le loueront et que les morts ressusciteront. Avec la résurrection de Jésus d’entre les morts, cette moisson est anticipée en sa personne.
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