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Le « Manifeste bleu », une couleur de l’Eglise réformée

Le pluralisme est-il la plus haute instance dans l’Église réformée ? Telle était la question posée par l’Association théologique protestante des pasteurs de Berne et adressée aux auteurs du « Manifeste bleu » publié en 2015 par le Rassemblement pour un renouveau réformé (R3).

Je l’ai rencontrée pour un dialogue au début du mois de mars de l’année dernière, juste avant le premier confinement dû à la gestion du Coronavirus.

Le Manifeste bleu, remarque cette association, veut être une couleur dans le spectre des couleurs théologiques et reconnaît que d’autres en viennent à des convictions différentes. (cf. Préambule, p. 6)

Avec cette image le Manifeste suggère que la diversité des convictions devrait être considérée de manière positive. Toutefois il défend de nombreuses affirmations qui appartiennent aux contenus traditionnels de la foi chrétienne. Ces contenus ne sont-ils pas fondamentalement relativisés, s’ils ne sont que des possibilités légitimes placées à côté d’autres possibilités ?

Cela ne soumet-il pas l’Évangile à une « méta-théorie » et ne le force-t-il pas à entrer dans des catégories que l’Évangile veut justement dépasser ? Concrètement, lorsque les convictions chrétiennes fondamentales deviennent une couleur dans l’arc-en-ciel, qu’est-ce que l’arc-en-ciel lui-même ?

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