Aube de Pâques 2016. Saint Loup
Christ est ressuscité hier
Tu as envoyé tes apôtres
De l’Orient à l’occident
Et continuer à envoyer
Toi le vivant.
Mille ans sont pour toi comme un jour.
C’est hier que tu es ressuscité.
Désormais tu pénètres la pâte de ce monde
Comme un levain.
Renouvelle notre confiance que
Tu œuvres avec nous
Lorsque nous travaillons avec toi.
Confirme ta parole par des signes
Qui disent combien tu nous aimes !
Le Seigneur oeuvrait avec eux (Marc 16,20)
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Jésus, dans un cri tu as remis ton souffle sur la croix.
Ce souffle qui t’a animé depuis ton premier cri dans la crèche.
Ce souffle qui portait ta parole forte et tendre.
Ce souffle qui soutenait tes gestes de vie et paix.
Mais dans ta résurrection, Dieu a redonné souffle à ton corps.
Désormais il respire à jamais dans la jubilation de l’Esprit
et il vivifie le Corps de ton Eglise et traverse tout l’univers.
Comme tu as soufflé sur tes disciples,
souffle maintenant sur nous,
souffle sur toute ton Eglise.
Lui seul peut créer son unité.
Remplis nos poumons de ce souffle saint
qu’il devienne la respiration de notre respiration !
Rends-nous vigilants contre tout ce qui l’étouffe !
Donne-nous de le protéger en vivant dans la vérité,
dans l’humilité et la douceur.
Qu’il souffle où il veut, mais particulièrement
là où l’on écoute ta Parole,
là où l’on rompt le pain et partage le vin,
là où l’on ouvre les yeux sur les détresses,
là où l’on témoigne de toi, le Vivant.
Père entre tes mains je remets mon souffle (Luc 23)
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Seigneur, nous sommes devant toi et tu nous poses,
comme à Pierre, cette question : « m’aimes-tu » ?
Comme lui, nous voudrions te dire : « Tu sais que je t’aime ».
Mais tu connais le fond de notre cœur, nos errances et nos entêtements.
Alors tu reviens à nouveau avec cette même question : « m’aimes-tu ? »
Tu me la poses à travers ta Parole à chaque fois que je l’écoute.
Tu me l’adresses quand, seul, je te rejoins en moi par la prière.
Dans chaque prochain rencontré résonne aussi cette interrogation.
Seigneur, durant ce moment de silence, donne-nous la laisser résonner !
Verse en nous l’Esprit pour que nous nous placions avec sincérité
devant toi et t’ouvrions largement notre cœur.
M’aimes-tu ? (Jean 21)
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Seigneur, tu sais tout de nous.
Cela signifie que tu nous aimes.
Et si tu nous aimes, tu veux nous appeler à toi
et mettre en nous ton humilité, ta douceur et ta justice.
Et si tu nous pénètres de l’esprit des béatitudes,
c’est pour que nous te suivions jusqu’au bout.
Et le moment pour te suivre, c’est maintenant !
Seigneur, tu sais tout (Jean 21)
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Depuis ce premier jour de semaine
où l’ange roula la pierre du tombeau,
le temps qui s’écoule inexorablement
est ressuscité.
En toi, Jésus, se trouvent déjà, par anticipation,
les énergies de l’avenir :
la création nouvelle sur laquelle
la morsure du temps n’a plus de prise.
Quand nous nous rassemblons à deux ou trois,
en ton nom, donne-nous
d’en reprendre conscience.
Tu es là, ressuscité,
avec la force et l’éclat de ta divinité.
Tu t’élances vers nos cœurs d’un pas agile
Pour nous encourager et nous envoyer
dans ce monde qui passe,
comme témoins de ce qui demeure
à jamais : ta vive charité.
Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme neige (Matth 28,3)
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Quand tu es là
Les nuages se dissipent,
L’oiseau chante,
La rose fleurit,
L’arbre donne son fruit,
Les cœurs du père et de l’enfant s’ouvrent l’un à l’autre,
L’homme et la femme se rencontrent en vérité,
Les peuples se réconcilient,
Ton Eglise célèbre ta beauté.
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Partout où tu passes, Fils de l’Homme,
Sur la terre des bons et des méchants,
Dans le ciel des anges et des démons,
Les choses ne restent pas comme avant.
Tu libères et tu guéris,
Tu consoles et tu relèves,
Tu donnes des paroles de vie,
Tu rassembles un peuple saint,
Tu lui ouvres une voie nouvelle,
Tu l’unis dans l’amitié.
Alors la terre fleurit,
Le ciel s’éclaire,
Les affligés sourient,
Les enfants dansent.
Tout ce que dit l’Evangile,
Tu continues à le faire aujourd’hui.
A jamais, tu es Emanuel, Dieu parmi nous.
Tu nous accompagnes dans nos vallées obscures,
Et les as toutes traversées jusqu’à l’extrême.
Donne-nous de reconnaître
Et de désirer ta visite parmi nous.
Non d’abord pour nous-mêmes,
Mais pour nos enfants et nos amis.
Pour les enfants de nos enfants
Et pour les amis de nos amis.
Oui, Jésus, donne-nous des yeux
Pour ne pas passer sans te voir
En ceux où tu nous attends :
Les plus petits d’entre tes frères et tes soeurs
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Seigneur, tu as pleuré devant le tombeau de ton ami Lazare
et tu fus profondément ému et troublé devant la tristesse de ses deux sœurs.
A l’approche de ta propre mort, tu as combattu
pour rester jusqu’au bout dans la confiance et la vérité.
Mais la mort n’a pu te retenir, car tu n’as fait qu’aimer.
Tu es ressuscité et tu es à jamais vivant,
La mort n’ayant plus de prise sur toi.
Désormais tu es tous les jours avec nous et tu frappes à notre porte
pour nous rendre participants à ta victoire.
Aujourd’hui tu partages tout avec nous :
nos tristesses et nos pleurs, nos troubles et nos émotions.
Tu connais mieux que nous nos douleurs et les chemins
qui mènent à nos cœurs pour les consoler.
Viens toi-même les ouvrir à ta présence
et déposer la confiance, toi lumière intérieure.
Manifestes-y la force de ta résurrection
qui donne de rebondir après l’épreuve.
Aide-nous à vivre les uns avec les autres dans le pardon, l
la compréhension et le soutien mutuel
afin que ta paix se répande parmi nous,
comme celle que tu as donnée au soir de ta Pâques en
disant à tes amis : « La paix soit avec vous » !
Oui, Seigneur, augmente notre foi afin que nous croyions
que tu es la résurrection et la vie.
Celui qui croit en toi ne mourra pas, mais vivra.
Je suis la résurrection et la vie (Jean 11,25)
Martin Hoegger