Tu as connu le mépris et le harcèlement,
L’exclusion et l’exil,
La critique injuste et le jugement inique,
La trahison et le reniement des tiens,
Les blessures et la morsure du fouet,
La joie mauvaise et la lâcheté,
La soif et la douleur des clous,
L’abandon du Père et l’enfer…
Mais en même temps, tu as aussi connu
La consolation d’un ange et la présence de ta mère,
L’espérance d’un brigand et la foi d’un soldat
Et surtout la flamme de l’Esprit qui t’a relevé.
Désormais tu es celui qui console et relève.
C’est pourquoi je viens à toi,
Avec mes blessures que tu connais,
Certain d’être entendu, consolé,
Relevé par la flamme du même Esprit
Comme une mère console son enfant, je vous consolerai (Es 66,13)