Conflit

Le narratif de la gestion de la pandémie

Comme beaucoup, j’essaye de comprendre un peu ce qui se passe et je réfléchis sur les mesures prises. Il m’apparaît que la gestion de la pandémie est dirigée par des présupposés qui peuvent être au moins au nombre de six. Ceux-ci constituent un « narratif « officiel qui s’impose de plus en plus comme une « pensée unique » :

  • La seule prophylaxie est la vaccination
  • Aucun traitement précoce n’est efficace et recommandé
  • Seules les études scientifiques ont de la valeur
  • Les nouveaux vaccins ARNm sont sûrs, efficaces et la seule solution
  • Ceux qui pensent différemment sont des complotistes
  • L’éthique exige la vaccination
  • 1. La seule prophylaxie est la vaccination

Dans sa communication (panneaux, conférences de presse, site internet) l’Office fédéral de la santé publique ne parle jamais de la nécessité de prendre des mesures pour s’immuniser au moyen de certains produits prophylactiques. Ce qui vient en premier et à l’exclusion de tout, c’est la prophylaxie vaccinale.

Dans ses « règles d’hygiène et de conduite »  elle n’invite pas non plus à veiller sur la qualité de sa nourriture, à pratiquer du sport ou simplement à se promener. Cela semble tellement évident, pourtant on ne l’entend pas ! Les mesures préconisées (et nécessaires) – lavement des mains, distanciation physique, travail à domicile, tousser dans le creux du coude, port des masques, etc..- sont insuffisantes.

Il existe des produits prophylactiques qui renforcent notre système immunitaire. Je parle, par exemple, de l’armoise dans le point suivant, mais il y en a bien d’autres. Personnellement j’ai mis au point un protocole avec quelques produits que j’ai soumis à trois médecins. Il suffit de discuter avec certains pharmaciens et médecins qui ont étudié la question pour recevoir de bons conseils. D’ailleurs il est indispensable de consulter son médecin, avant d’établir un protocole prophylactique personnel.

Enfin, last but not least, comme me le disait un pharmacien, il faut combattre la peur. C’est surtout elle qui réduit notre immunité. Quant à moi, quatre mots me guident intérieurement depuis quelques mois: patience, confiance, vigilance et … resistance!

2. Aucun traitement précoce n’est efficace ni recommandé

Alors qu’il en existe plusieurs :  Fluvoxamine, Azithromycine, Proxalutamide, Bromhexine, Metformine, Iota-Carraghénane, Budesonide… ! Certains états ont mis l’accent sur ces médicaments repositionnés après avoir découvert leur efficacité.

Plus de 200 études montrent, par exemple, l’effet positif de l’Hydroxychloroquine qu’on ne peut réduire à la discussion autour de l’IHU de Marseille. Grâce à son protocole de soins, soit dit en passant, cet hôpital compte bien moins de décès que les hôpitaux en Ile de France, sans parler de toutes les personnes qui ont évité l’hospitalisation grâce au traitement précoce qu’il pratique (16 décès sur 10’429 patients traités avec HCQ et AZ).

Combien de personnes seraient encore en vie, en Suisse ou ailleurs, si on les avait traitées tout de suite au moyen de médicaments qui ont démontré une efficacité ? Nul ne peut dire ! Mais sans doute les hôpitaux n’auraient pas été submergés si les mesures prises avaient été différentes et les confinements auraient pu ainsi être évités.

Il est intéressant qu’un pays comme Madagascar, trois fois plus peuplé que la Suisse, compte aujourd’hui 955 décès associés à la Covid-19. Son taux de vaccination actuel est moins de 1% de la population. Cette île a mis l’accent sur la prophylaxie par l’armoise, dont la découverte de l’efficacité a valu un prix Nobel de médecine à la chinoise Youyou Tu en 2015.

Chose touchante, ce prix a été partagé, cette même année, avec l’irlandais William C. Campbell et le Japonais Satoshi Õmura pour leurs travaux ayant conduit à la découverte de l’Ivermectine, laquelle joue également aujourd’hui un rôle majeur – bien que contesté – dans la lutte anti-Covid-19. En effet selon la méta-analyse sur 27 études du site https://c19ivermectin.com/ la prise de l’IVM conduit à 72% d’amélioration en traitement précoce.

Bien sûr les détracteurs des traitements précoces et les défenseurs de la prophylaxie vaccinale pousseront des hauts cris…mais les faits sont là : voici un pays, Madagascar, qui a pris une autre voie que le tout vaccinal et s’en sort mieux que la Suisse.

Certes, il faut tenir compte du fait que sa population est plus jeune, mais il faut tout de même expliquer pourquoi ce pays compte 38 fois moins de décès associés à la Covid-19 que la Suisse, siège de la prestigieuse Organisation mondiale de la Santé qui mise tout sur les vaccins ! Le but annoncé de cette dernière est d’ailleurs de vacciner 70% de la population mondiale mi-2022.

3. Seules les études scientifiques ont de la valeur

Pour autoriser le repositionnement de ces médicaments, on doit attendre de coûteuses études cliniques, randomisées en double aveugle. Tant que celles-ci ne donnent pas des résultats probants, ces médicaments ne peuvent pas être recommandés. Par conséquent on a assisté à un dramatique refus de traiter de la part des médecins. Des médecins cantonaux ont même interdit à leurs collègues de les prescrire et aux pharmaciens de les vendre…Et cela continue aujourd’hui : le médecin cantonal genevois vient de proscrire des médicaments repositionnés !

C’est sans doute l’erreur la plus funeste de toute la gestion de la pandémie. On n’attend pas qu’une bouée soit homologuée pour la jeter à celui qui se noie ! Cependant les études scientifiques positives sont de plus en plus nombreuses. De plus, il faut tenir compte des observations de terrain sur l’efficacité de ces médicaments, des études statistiques, de la sûreté de ces médicaments dans la pharmacovigilance, etc…

Je ne pense pas qu’on viendra à bout de cette pandémie sans intégrer ces médicaments repositionnés qui sont peu couteux et dont l’innocuité et l’efficacité ont été indiquées par plus de 800 études scientifiques (cf https://c19early.com/ ). De plus quantité d’observations de terrain confirment leur efficacité. La médecine basée sur les preuves doit être compléteé par la médecine basée sur l’expérience.

L’OMS reconnaît certains de ces médicaments comme « médicaments essentiels ». Pourquoi ne les recommande-t-elle pas pour les traitements de la Covid-19 ?

4. Les nouveaux vaccins ARNm sont « sûrs, efficaces et la seule solution ».

Ce sont eux qui nous garderont de la 4e vague, il faut par conséquent vacciner tout le monde à partir de 12 ans. Pour enfoncer le clou de l’urgence de la vaccination en Suisse on appelle déjà maintenant cette vague-là : « 4e vague des non-vaccinés ».

Les soignants se plaignent de la surcharge hospitalière, mais où est la logique quand on refuse les traitements précoces par lesquels ont peut justement réduire les hospitalisations ?

Je ne suis pas par principe opposé aux vaccins. Par sa grâce commune, Dieu a donné aux humains l’intelligence de les inventer. Je me suis fait vacciner contre la grippe et j’attends d’ailleurs avec intérêt le vaccin anti-covid qui est en train d’être développé par Berna-Biotec, avec des procédés traditionnels.

Alors que l’efficacité des vaccins contre la grippe se situe entre 10 et 60%, selon les données américaines des dix dernières années, celle des vaccins ARNm est bien supérieure. A tel point que le ministre suisse de la santé ne cesse d’affirmer que les vaccins anti-covid sont « très sûrs et très efficaces » afin d’inciter les récalcitrants à la vaccination (Minute 7,40 de la vidéo).

En effet les vaccins ARNm montrent une efficacité remarquable au début, mais celle-ci diminue avec le temps. Après 6 mois la protection contre une infection a diminué de 60% selon cette étude américaine et de 30% selon cette autre étude. Selon une étude suédoise, la protection n’est plus que de 23% après 211 jours pour le vaccin Pfizer.

Les chiffres d’Israël sont déroutants. Après avoir annoncé une protection de 95% les uns reconnaissent une efficacité du vaccin Pfizer de 39% après 6 mois, les autres autres de 16% après 7 mois. Quoi qu’il en soit il semble bien que son efficacité baisse avec le temps. La conséquence est qu’Israël vaccine à nouveau massivement avec une troisième dose. 

Le Conseil fédéral maintient encore aujourd’hui le narratif d’une protection de 95%, mais la Suisse se prépare aussi à cette troisième dose, alors qu’actuellement une campagne musclée est mise en route pour convaincre ceux qui n’ont pas encore reçu les deux injections d’ARNm, avec la pression du « Passe sanitaire ».

Il est aussi vrai que chaque vaccin ou médicament a des effets secondaires. Et plus on vaccine, plus on aura de personnes avec des effets indésirables. Mais les données actuelles de vaccino-vigilance concernant la sûreté de ces vaccins ARNm sont uniques dans toute l’histoire de la vaccination. Celles-ci sont occultées par les autorités, alors qu’elles sont inquiétantes. J’ai lancé une alerte en les comparant avec les vaccins contre la grippe lesquels sont bien plus sûrs.

Quant à savoir s’il apparaîtra plus tard d’autres effets à long terme qu’on ne peut détecter pour le moment, qui peut l’affirmer ou l’infirmer ?

Je rappelle que le but premier de l’art médical et d’un médicament est de ne pas nuire : « Primum non nocere ». Au regard de ce principe hippocratique fondamental, comment peut-on justifier un moyen qui provoque autant de décès présumés, même si, dans un premier temps, il réduit la mortalité due au Coronavirus et permet une reprise plus ou moins normale des activités ?

Décès qui, pour l’instant, sont qualifiés de « présumés ». Mais s’il est avéré que ces nombreux décès et effets indésirables graves aient vraiment été causés par la technique ARNm, celle-ci ne sera pas homologuée. Il faudra trouver d’autres sortes de vaccins, mettre l’accent sur d’autres formes de prophylaxie et insister sur l’importance des traitements précoces avec des médicaments repositionnés, bon marché, sûrs et efficaces !

5. Ceux qui pensent différemment sont des « complotistes ».

Les médecins et pharmaciens qui pensent autrement et proposent un autre narratif sont remis à l’ordre par les autorités sanitaires et ostracisés par les médias. Le langage à leur encontre est même violent : ils seraient des inconscients et des irresponsables ! De même, toute honnête personne qui essaye de s’informer et qui n’adhère pas à l’opinion officielle appartiendrait à la sphère « complotiste ».

Un non-spécialiste qui s’exprime sur ces questions n’aurait aucune légitimité. À la suite de mon étude comparative entre les vaccins anti-grippe et anti-covid, j’ai été traité de tous les noms sur Facebook ! Je n’aurais aucun droit à m’inquiéter du fait qu’en Suisse les vaccins anti-covid soient associés à 35 fois plus d’effets indésirables graves que les vaccins contre la grippe. Je devrais me cantonner dans mon domaine ecclésial et théologique, selon la maxime : « Chacun son métier et les brebis seront bien gardées » ! Seuls les experts doivent avoir la parole!

On m’a surtout reproché de confondre corrélation avec causalité. J’ai alors bien précisé que pour Swissmedic les effets indésirables et les décès ne sont que « présumés » tant qu’on n’a pas démontré clairement que les vaccins en étaient la cause. Cependant le constat qu’il y a plus de 140 fois plus de décès associés aux vaccins anti-covid ne doit pas être occulté.

Un enfant de dix ans peut comprendre qu’il y a une grande différence entre 2 et 133 : 2 décès sur 10 millions de vaccinés contre la grippe (sur 9 ans) ; 133 décès pour 4,5 millions de vaccinés contre la Covid-19 (sur 7 mois). Pour sortir du déni, j’ai naïvement osé dire que « le roi est nu » ! J’attends que Swissmedic interprète aussi ces données, alors que mon analyse a été validée par une étude de six scientifiques de diverses disciplines.

Les seules personnes à écouter seraient les scientifiques agréés par le pouvoir sanitaro-politique et les médias « mainstreams ». Mais la science n’est pas gagnante quand une pensée unique s’impose. Le « consentement éclairé », si nécessaire pour prendre la décision de se faire vacciner ou non au moyen de cette technique, a besoin du débat contradictoire pour s’exercer.

6. L’éthique exige la vaccination.

« Les non-vaccinés par leur entêtement ubuesque sont responsables de la détérioration de la situation sanitaire actuelle. C’est un constat clair et démontrable. Ceux qui refusent la vaccination, quel que soit le motif, (sauf raison médicale impérieuse) sont des inconscients, égoïstes, irréfléchis ou pire, des immatures, » ai-je lu dans un forum de discussion sur internet !

Les vaccins seraient, dans la situation actuelle, le seul moyen de manifester sa solidarité et, dans le langage chrétien, « d’aimer son prochain » ou d’être, selon des responsables du culte en France,  « le gardien de son frère ». Mais les responsables d’Églises (et d’autres communautés de foi) sont-ils conscients des implications d’un tel langage ? A mon sens, ils devraient se contenter d’affirmer la responsabilité morale de chacun de prendre soin de soi afin de ne pas devenir un vecteur du virus. Comme par exemple cet évêque français sage et courageux qui appelle à une « posture du questionnement« .

Le moyen utilisé – vaccins ou autres moyens prophylactiques – doit être laissé ouvert. Si la pression vaccinale de la part de l’état est contestable, celle orchestrée par des responsables d’Églises, avec force d’arguments théologiques, risque de diviser les communautés.

Un chrétien qui choisit – avec l’avis de son médecin – de s’immuniser par d’autres moyens prophylactiques et surtout par un style de vie sain doit être respecté. Il n’est pas un égoïste ou un inconscient mais « il aime son prochain comme soi-même » ! Et s’aimer soi-même signifie aussi prendre soin de son corps, temple de l’Esprit.  

En conclusion je pense que nous sommes pris dans un « narratif » qui s’oppose à un autre narratif. Je suis conscient que celui que je propose provoque une dissonance cognitive par rapport au narratif officiel. Ce dernier correspond au « monopole de l’information légitime« , selon le mot du sociologue Bourdieux. Entre les deux narrratifs, il y a un langage de sourds. J’espère toutefois qu’il sera possible d’en débattre avec écoute et respect réciproques. J’espère aussi que ces quelques lignes y contribueront.

 

Martin Hoegger

Le Mont sur Lausanne, 9 sept. 2021

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