Ivermectine

Le passionnant débat sur l’Ivermectine pour le traitement contre la Covid-19

Résumé de l’étude.

L’usage de l’Ivermectine pour le traitement contre la Covid-19 fait actuellement l’objet d’un immense débat, même d’une « guerre souterraine ». Encouragés par des études scientifiques et des expériences de terrain, certains la recommandent avec passion.

D’autres la refusent avec non moins de passion.

Ce débat entre dans celui, plus large, du traitement précoce contre ce virus. Pour des raisons étranges, les médecins de première ligne ont été contraints par les autorités de santé publique à refuser d’offrir ces traitements. Ce refus fait partie d’un « narratif » de la gestion de la pandémie.

L’Ivermectine est un des médicaments repositionnés, parmi d’autres, qui ont montré leur efficacité pour traiter le Sars-Cov-2. Mais les opposants aux traitements précoces pointent leurs flèches contre elle. Parfois avec férocité et parti pris ! Ce « remède de cheval des antivax » ne servirait à rien, comme le titre le Journal 24Heures dans un article où un seul point de vue est présenté.

La grande question débattue est en celle du repositionnement des médicaments («drug repurposing»), une approche qui consiste à espérer que des médicaments connus dans d’autres indications soient par chance efficaces sur la Covid-19. Cette question est l’un des défis les plus difficiles à relever pour la communauté scientifique à l’heure actuelle.

Je me demande comment la médecine fonctionne. De l’empirique vers la généralisation, ou l’inverse? Être médecin n’est-ce pas soigner, empiriquement si nécessaire, par des remèdes repositionnés dont on découvre l’efficacité ? N’est-ce pas soigner des malades maintenant au lieu d’attendre des études parfaites ?

Puis je passe en revue quelques méta-analyses récentes sur l’usage de l’Ivermectine contre le Sars-Cov-2. Il est remarquable que plusieurs aient été récemment publiées, en l’espace de quelques mois, avec des conclusions soit positives (Hill, Bryant-Lawrie, Kory), soit négatives (Roman, Wainstein-Samer, OMS).

Quelle leçon tirer des conclusions opposées auxquelles parviennent ces diverses méta-analyses ? Visiblement il y a plusieurs « écoles » en ce qui concerne ce médicament. Toutes se réclament de la méthode scientifique. Les unes seraient-elles davantage scientifiques que les autres ?

Je me demande, en particulier, pourquoi la méta-analyse de Hill, commandée par l’OMS, à partir de 18 essais randomisés, laquelle constate une réduction de 75% de mortalité grâce à l’Ivermectine, n’a pas conduit à une recommandation.

Ensuite, sur la base de données sur la remarquable efficacité prophylactique de l’Ivermectine, je discute des arguments pour considérer l’Ivermectine comme un complément au vaccin.

La dernière partie pose des questions méthodologiques : « Médecine basée sur les preuves ou médecine basée sur l’expérience » ? Dans l’exemple de l’Ivermectine on constate une tension entre le terrain et la recherche scientifique. Certes, dans l’idéal, il ne faudrait pas opposer une médecine basée sur des preuves à une médecine basée sur l’expérience. Pour arriver à un discernement pour le bien des patients, elles devraient se compléter, voire s’interpeler. Cependant, dans les faits, l’expérience des médecins de première ligne utilisant l’Ivermectine est dénigrée.

Je conclus par quelques considération éthiques et spirituelles en notant que le débat sur l’Ivermectine nous conduit à réfléchir à une éthique de la vie, de la solidarité et de l’honnêteté.

Combien de vies auraient pu être sauvées si l’Ivermectine avait été recommandée par l’OMS dès le début de la pandémie qui a fait à ce jour plus de 4,5 millions de morts ? Nul ne le sait mais le calcul serait étourdissant si les données moyennes concernant l’Ivermectine s’avéraient exactes !

Si les autorités politiques reconnaissaient l’efficacité de l’Ivermectine ou d’autres médicaments repositionnés, efficacité que tant d’études scientifiques et d’observations de terrain révèlent, alors la réponse à la pandémie serait probablement bien différente.

 Lire ici l’étude

4 sept. 2021

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