Je vous invite durant ce culte à cheminer avec notre sœur Marie, la mère de Jésus. En effet, selon une tradition liturgique protestante, « le quatrième dimanche (de l’Avent) est une préparation directe aux fêtes de Noël : on y commémore l’incarnation du Fils de Dieu en Marie de Nazareth ».1
Le déroulement de ce culte sera un peu différent que d’habitude, puisqu’un texte sera lu à chacune des dix étapes de la vie de Marie. Texte suivi d’une brève méditation et parfois, d’un chant ou d’une prière.
Ces étapes sont pleines de surprises. Mais à chaque étape Marie a dit oui à la volonté de Dieu et de son Fils qui se présentait à elle. Nous aussi nous vivons dans un temps où les surprises ne manquent pas !
En méditant sur ces étapes de la vie de Marie, nous nous mettons à son École pour vivre, nous aussi, la Parole de Dieu et faire sa volonté.
Invocation
Seigneur, nous te bénissons d’avoir choisi Marie, ton humble servante,
afin que ton Fils éternel naisse parmi nous et devienne notre frère.
En lui nous adorons ton amour et le miracle de notre salut.
Fais-nous cette grâce qu’à l’exemple de Marie, nous recevions ta Parole
avec humilité et que le Saint Esprit fasse de nos cœurs sa demeure. Amen.[2]
Lire ici les dix étapes du chemin de Marie commentées durant le culte dans la paroisse du Mont sur Lausanne, 20 décembre 2020.
Image: le chemin vers l’Egypte. Fresque du monastère d’Anafora, Egypte
Pour suivre ce culte en ligne, cliquer sur un des liens ci-dessous et aller au culte du 20 déc. 2020
1 Liturgie des temps de Fête à l’usage des Églises réformées de la Suisse romande, 1979, p. 4. Pour Richard Paquier, c’est le dimanche après Noël, comme dans les Églises de tradition byzantine, qui devrait faire place à Marie dans les Églises réformées. « C’est l’occasion la plus propice et la plus naturelle pour les réformés de se souvenir au moins une fois l’an de celle qui a prédit que « toutes les générations la diraient bienheureuse ». (Traité de Liturgique, Delachaux et Niestlé, Neuchâtel, 1954, p. 98)
2 Prière tirée de la Liturgie des temps de Fête à l’usage des Églises réformées de la Suisse romande, 1979, p. 27